Bonjour à tous les Civitas et Sénateurs de l'alliance !
Mon nom est Maccharius , je suis un des fondateurs de la R.I.S. lorsque nous jouions dans l'Univers 11 , ou mon compte dépassait les 2 millions de points. J'ai arrêté de jouer il y a environ deux/trois ans.
Aujourd'hui je recommence à jouer dans cet univers , et toujours dans la R.I.S. avec mes autres compagnons de l'ancienne alliance !
Dans la vraie vie mon nom est Léo, je viens d'avoir 24 ans, je suis étudiant en 3ème année de langues étrangères, j'aime : les cultures du monde, la Révolution, les livres, les jeux vidéos , et pleins d'autres trucs !
J'aime aussi le Role-Playing, et pour ceux qui n'ont pas (encore) accès) à la partie interne du forum voici mon RP de retour dans l'alliance !
Bon jeu à tou-te-s !
Alors que le sas de cryogénisation s’ouvrait, son passager commençait à apparaître et à reprendre connaissance petit a petit. La capsule de survie était abîmée, le métal était encore fumant de part son entrée dans l’atmosphère mais également par un tir subi au moment de son décollage depuis la très lointaine et désormais anéantie Utopia.
Le voyage dans l’espace avait duré plus de 3 ans, mais dans la tête de l’homme qui était à bord du réceptacle, c’était comme si son ancien monde venait de disparaître sous les coups des missiles interplanétaires de l’ennemi. Il ne devait rien rester d’Utopia désormais, qu’un mélange de poussière et de flammes, et cette seule pensée lui revenant à l’esprit le rempli de tristesse.
Comment un tel désastre avait-il pût avoir lieu ? La tyrannie qui se répandait dans l’Univers 11 était telle que la Jeune République Intergalactique Sénatoriale, - exemple de démocratie la plus aboutie de cette région spatiale – s’était fait beaucoup d’ennemis. Les dictateurs et autres tyrans pillaient des mondes entiers avec leurs puissantes flottes mercenaires et se prenaient pour les égaux des anciens dieux,
« ILS » ne pouvaient pas se permettre d’avoir un ennemi prospère, qui partage son savoir et ses richesses entre tous.
« ILS » devaient vaincre la R.I.S. pour assurer leur mainmise sur leurs propres mondes.
Ainsi, malgré des alliés dévoués, une flotte qui préfèrerait être réduite a néant plutôt que de laisser son idéal de liberté disparaître, malgré le courage de milliards d’êtres humains qui s’engageraient dans ce combat à mort plutôt que de courber l’échine face au despotisme impérialiste des « seigneurs » galactiques –saigneurs (comme le voulait le terme populaire)- la R.I.S. fût détruite , et les mondes qui lui appartenaient furent soit réduits en esclavages (quand la force de frappe de la planète était faible) soit purement rayés de la carte galactique universelle.
Utopia n’échappa pas au triste sort de ses planète- sœurs, Le Bunker-Planète comme on la nommait alors résista jusqu’au bout, et il n’y eu pas une seule désertion dans les troupes du Sénateur Maccharius. Ce n’est que lorsque les derniers défenseurs tombèrent et que les missiles interplanétaires commencèrent à enflammer l’atmosphère de la planète que le Sénateur entra dans sa capsule de survie et y entra des coordonnées de planète viable, mais à la plus lointaine distance possible.
Alors qu’il recentrait ses pensées, lui revint le souvenir d’êtres chers,
Prince Néo , Aun Shi, Tigurius, Soccar ,Logan Wolf, Schlemmerin, et tant d’autres … Avaient-ils survécu ? Le transmetteur de la capsule émettait une fréquence d’urgence, et si tel était le cas, il parviendrait à les retrouver, un jour ou l’autre.
Alors qu’il commençait à longer la rivière qui traversait les forêts luxuriantes de ce monde inconnu, le ciel s’assombrit : Un vaisseau gigantesque entrait dans l’atmosphère de ce jardin immense. Maccharius n’avait aucune crainte car il reconnut immédiatement son propre Vaisseau-Mère siglé par le lion de la R.I.S. et le marteau et la faucille : ses emblèmes personnels.
Il sourit à l‘idée de retrouver ses quartiers, ses effets personnels, quelques subalternes avec qui il avait pu fraterniser, mais surtout : il avait un moyen d’établir une nouvelle base sur ce monde, et il pourrait bientôt entrer en contact avec ses anciens camarades.
Le SAS s’ouvrit, et Maccharius eu le plaisir de voir Pelagius, le commandant de sa garde personnelle au garde à vous, et derrière lui plus de trois milles gardes rouges l’imitant.
Pelagius aboya alors à ses troupes :
« Soldats de la Garde Rouge : Saluez !» et comme un seul homme les trois milles hommes et femmes crièrent en cœur la devise d’Utopia :
« Unité, République, Socialisme ! U.R.S. ! » Maccharius les salua à son tour par le même slogan, puis s’adressa à Pelagius :
« Content de vous revoir camarade commandant, vous avez fait du bon travail ! »Pelagius lui adressa un sourire, puis lui répondit par le célèbre cri de la garde du Sénateur :
« Ce qui est déjà mort ne peut pas être tué, camarade. »S’ensuivit alors un discours d’une heure par le Sénateur, sur la nécessité de reconstruire un nouveau monde, afin de faire triompher partout l’idéal d’égalité qu’était celui de la R.I.S., les anciens ennemis avaient peut être réussi à triompher lors de la grande bataille, mais le peuple qui l’accompagnait était assez nombreux pour reconstruire ce que la tyrannie leur avait enlevé, et jamais ils ne lâcheraient la moindre parcelle de terre de ce nouveau monde qui leur tendait les bras .
Après ce périple qui avait duré 5 ans, les neuro-stabilisateurs de Maccharius lui indiquèrent de se reposer : même s’il avait dormi des années durant, son corps modifié cybernétiquement n’en était pas moins humain.
Au lendemain Pelagius vint le voir dans ses quartiers, le salua, et s’apprêtait à lui faire son rapport quotidien. Il semblait très étonné et à la fois heureux, ce qui poussa le Sénateur à lui demander pourquoi .
« Camarade Sénateur, je…je ne sais quoi en penser … ! »
« Allons mon vieil ami, dîtes moi tout ! »
« Il… Il semblerait qu’une flotte composée de plusieurs vaisseaux de transport se dirige vers nous ! »
« En êtes-vous sur Commandant ? D’où proviennent-ils ? »
« Je ne suis pas sûr…Il semblerait qu’ils soient frappé du sigle du sénateur Aun Shi ! S’il apparaît que ces informations sont vraies, alors peut être … »
« Alors peut être que beaucoup de nos anciens amis sont également en vie, et notre plan d’évacuation de la République aura fonctionné à merveille, pour ceux qui ont eu la chance d’être selectionnés… » le coupa Maccharius .
Pelagius revérifia plusieurs fois les informations et il apparaissait alors avec certitude que les capteurs du Dawn of Proletariat disaient vrai.
« Heureusement que nous pouvons toujours compter sur ce bon vieux destructeur. » pensa Maccharius.
Il prit alors contact avec la flotte qui leur venait en aide, retrouva non seulement Aun Shi, mais aussi tous les autres Sénateurs et Sénatrices de l’ancienne République Intergalactique Sénatoriale. S’ensuivirent de chaleureuses retrouvailles, qui durèrent plusieurs jours. On l’informa également des nouveaux mondes colonisés par ceux qui avaient survécu aux assauts ennemis, après quoi il retourna sur sa planète. Il salua Aun Shi et le remercia pour les précieuses ressources qu’il avait apporté, puis s’adressa au Commandant Pelagius :
« Camarade Commandant, Voici les nouveaux ordres de la R.I.S. : Nous allons utiliser les ressources des nos bienveillants ami-e-s et rebâtir sur ce monde une puissance si grande que les ennemis du Prolétariat Universel et de la République Intergalactique Sénatoriale, trembleront à l’idée même d’approcher ne serait-ce que la plus faible de nos colonies. Vôtre tâche consistera à coordonner les besoins de notre peuple et les moyens de les satisfaire , que ce soit en matière de biens, de services, ou en matière militaire . Camarade Commandant : Saluez ! »A cette déclaration , Pelagius répondit simplement (comme on lui avait appris sur Utopia ) :
« Unité, République, Socialisme ! U.R.S. ! » Le jour même, Le Sénateur Maccharius nomma ce monde Utopiagrad , en souvenir de l’ancien monde qui les avait accueilli , et en souvenir de tous ceux qui étaient morts pour lui.
A la fin de la journée, il nota dans son journal de bord :
« Une nouvelle ère commence pour la R.I.S. et pour les peuples qui la compose : une ère d’égalité, de partage, de liberté, une ère ou nous mettrons a bas tous ceux qui s’imposent contre notre mode de vie, contre notre République, contre la victoire des peuples libres ! »